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le blog d'une ESI

28 octobre 2007

culapbilité

rhoooooooooo qu'est ce que c'est dur quand même d'être étudiante et maman en même temps!
autant  je suis heureuse de pouvoir penser à autre chose quand je suis à l'ifsi et inverement quand je suis à la maison, autant c'est difficile de gérer la culpabilité!

Mes enfants vont bien, tout le monde le dit: leur papa, leur mamie, leur nounou... oui mais moi je suis leur mère et je vois bien que non ils ne vont pas super bien, ils sont trés ébranlés par ce changement, ils sont pénibles, râleurs, rêveurs, angoissés, perdus!
Alors forcément dés qu'un petit truc se met dans l'engrenage comme par exemple un des deux qui tombe malade ou un truc qui se passe mal à l'école et me voilà dépitée, angoissée, mal dans mes baskets.
Et c'est évidemment un cercle vicieux car plus je culpabilise et plus ils sentent de la tension et plus ils sont ingérables...

j'ai beau essayer de me raisonner et me dire que de toute façon, si je n'avais pas intégré l'ifsi j'aurais dû retourner bosser et que les choses n'auraient pas été bien différentes... mais non, je culpabilise toujours!
espérons que ça va finir par passer et que mes schtroumpfs vont s'y faire et rester heureux!

c'est dingue comme leur état émotif m'importe! Je peux passer d'une joie intense à une peine immense si je sens que l'un d'eux n'est pas au top, c'est dingue ce que je peux remettre en question quand je sens de la tristesse et c'est incroyable ce que je suis prête à laisser tomber pour eux...

non, ne vous en faites pas je ne pense pas à abanonner déjà!  je sais bien qu'il va falloir du temps avant qu'ils apprennent à gérer cette nouvelle vie et à l'apprécier.
En tous cas je serais là pour eux jusque là et j'espère qu'ils vont vite trouver leurs marques.

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28 octobre 2007

la blasée'attitude

vous connaissez tous des gens qui quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, quoi qu'il se passe tirent la tronche, traînent des pieds, soufflent et critiquent?

c'est dingue le nombre de gens comme ça que je rencontre sur mon chemin et notamment faut bien le dire parmis les redoublants.
alors je comprends tout à fait que ce soit pénible de refaire les mêmes choses, de revoir les mêmes pratiques, de changer de promo etc... mais franchement c'est fatiguant ce manque de dynamisme et ça me fait de la peine!
Il n'y a rine de plus énnervant que quelqu'un qui critique toutes les 5 minutes, qui souffle à tout bout de champs, qui proteste à longueur de temps et qui stress les autres pour aller vite et quitter plus tôt!

bon ça c'est dit!

16 octobre 2007

ouh la la

et oui 'est bien moi, non je ne suis pas morte étouffée par une compresse dans un coin de l'IFSI...
je ne sais pas par ou commencer pour rattraper mon retard, peut-être par le début tiens: je suis débordée!!!!!!! pas encore trop de travail, mais débordée entre les cours, le travail personnel auquel je m'astreins, ma maison, mes enfants, les trajets, l'intendance à la maison, mes amis et ma famille...c'est beaucoup pour une seule personne ;-)

de ce fait, ne vous attendez pas à trouver un article chaque jour ou même chaque semaine, je vais essayer d'écrire quand j'ai 5 minutes mais je ne promets rien!

voilà donc 4 semaines que j'ai intégré l'IFSI et petit à petit je prends mes marques, j'ai l'impression maintenant d'y être depuis toujours, je me sens comme un poisson dans l'eau.
La promo est assez important, nous sommes plus de 150 mais finalement c'est assez facile de repérer les gens, on les voit chaque jour, on apprend à connaître leurs prénoms, leur place dans l'amphi, leur emploi du temps entre midi et petit à petit, on apprend à vivre avec.

Les cours sont super intéressants pour la plupart et c'est souvent fonction de la personne qui les donne. Je suis assez contente finalement de l'aspect très scolaire de certains cours et surtout de leur aspect ludique!
Le nombre de fois ou je me suis dit que tel cours allait être chiant à mourir et finalement qui 'ma pu car bien amené, bien présenté, très concret et ludique...
On apprend aussi à connaître les formateurs, leurs habitudes, leur façon de travailler, leur caractère, ceux avec lesquels on entend une mouche voler et ceux avec lesquels c'est le foire tout du long!
La seule chose à ne pas faire: parler des formateurs avec des redoublants!!!!! parce qu'après vous ne les voyez plus de la même façon, vous êtes déprimés et surtout vous perdez votre objectivité. Alors c'est bien parfois d'avoir l'avis de personnes qui connaissent, qui sont déjà passés par là et qui ont une certaine expérience mais j'ai fait le choix de me forger mon propre avis.

Au niveau de la cadence de travail, c'est très aléatoire, je commence tout doucement à identifier les cours qui demandent un apprentissage intensif de ceux qui doivent être lus en profondeur de ceux qui sont juste donnés pour notre culture générale (ceux là sont en général très appréciés des étudiants ;-) )
j'essaye de bosser régulièrement et pour le moment ça roule. Je bosse en général entre 1h et 2 h au CDI le midi et je n'ai pour le moment pas eu besoin de bosser le soir... mais la première éval étant dans un mois, ça ne saurait tarder!

En tous cas je suis heureuse, bien dans mes baskets, ça me plaît, ça m'intéresse, je me sens bien... je crois avoir fait le bon choix!
Mais parfois je prends la mesure des responsabilités qui m'attendent et ça fait un peu peur... après certains cours de pharmaco par ex je n'en mène pas large.
c'est tout sauf un métier qu'on choisit par hasard.

à bientôt les gens

23 septembre 2007

jour J-1

et voilà, nous y sommes... demain est le grand jour!
je vais fêter mon 28 ème anniversaire sur les bancs d'un amphi.

expliquer ce que je ressens ce soir serait un peu compliqué car je ne sais pas bien moi même. Je sais juste qu'une partie de moi est heureuse, prête, confiante, préssée et en joie et qu'une autre partie est trés nostalgique... je vais tourner une page de ma vie, une grande page que j'ai mis du temps à écrire, que j'ai mis du temps à construire, celle de maman à temps plein!

cette condition, je l'ai voulue trés longtemps et j'ai adoré pouvoir m'occuper totalement de mes enfants, les "élever" être à côté d'eux pour leurs premiers pas dans la vie et aujourd'hui, il est tant de passer à autre chose.
Je suis fière de ce que je vais entreprendre, je suis épanouie aujourd'hui mais j'aurais toujours un petit pincement au coeur à l'idée de devoir laisser mes pioupioux.
j'espère juste qu'ils seront toujours heureux et épanouis et qu'ils vivront ce changement de manière positive...

je vous aime mes amours, comme la route ...

18 septembre 2007

cas concret...

et non, désolée je ne vais pas encore parler de soins infirmiers car ma rentrée n'est que dans 6 jours... mais encore de mon côté psychopathe naturelle baba cool ;-)

connsaissez vous la série kyle XY ? si oui, vous allez tout de suite comprendre, si non, je vous explique vite fait: cette série parle d'un jeune garçon de 16 ans environ trouvé un jour en pleine forêt, nu comme un vers. Il ne parle pas, ne se souvient de rien, ne connait pas l'endroit ou il a attérit, ne sait ni se servir d'un couteau ou d'une fourchette, ni comment on se lave ni quand il faut dormir... en gros c'est un bébé de 16 ans!

en voyant le premier épisode, ça m'a sauté aux yeux: le voilà le cas concret à soumettre aux adeptes de la féssée!

donc cas concret: vous êtes tout à coup en charge d'un grand ado de 16 ans qui a tout oublié de la vie en société, des meurs, des coutûmes, des habitudes, des régles et autres lois, qui ne sait même pas qu'il faut faire pipi dans les toilettes ni que la nuit on dort...
comment faites vous pour lui apprendre la vie? comment faites vous pour qu'il comprenne que la nuit on doit dormir, que l'on ne doit pas toucher à la poubelle, qu'il faut manger avec une fourchette et non ses doigts, qu'il faut respecter les autres, être poli, ne pas cracher?
vous lui donnez des claques sur les mains? vous lui donnez la féssée quand il fait mal? ou qu'il reprouit deux fois de suite la même bêtise?

Je crois que nous sommes tous d'accord pour dire que non, que vous allez déployer de la patience, que vous allez lui expliquer, même si au départ il ne comprend pas, vous lui répéterez autant de fois qu'il le faut jusqu'a ce qu'il ait assimilé le truc.
alors maintenant réfléchissons à la différence qu'il peut y avoir entre un enfant et un ado qui a tout oublié?
pourquoi un enfant pourrait recevoir impunément des féssées et être traité sans respect pour son intégrité physique alors que personne ne le ferait dans un cas pareil?
tout simplement parce que nous considérons que nos enfants nous appartiennent, qu'ils sont nos choses et parce que de tout temps on a fait comme ça...
mais bon sang, mais sortons de cette folie, de cette inéptie qui consiste à reproduire ce que nos parents avant nous ont fait sans se poser de questions!
Dans certains pays, la punition corporelle du mari sur sa femme est encore permise, ça nous choque mais rappellez vous qu'a une époque ça se pratiquait aussi chez nous mais nous avons évolué et aujourd'hui ce n'est plus toléré! il doit en être de même pour les enfants!
Un enfant à le même droit au respect que chacun de nous, on ne fésse pas les personnes âgées atteintes d'alzheimer quand elles envoient leur assiette de nourriture par terre parce qu'elles sont en colère et ont oublié que ce n'était pas socialement acceptable alors pourquoi un enfant?
Frapper son chien est passible d'une forte amende, alors pourquoi peut-on encore frapper son enfant?

J'en entends certains dire: "on a tous eu des féssés et on en est pas mort" oui c'est vrai, d'ailleurs vivre dans un placard de 2 mètre carré et être nourri au pain et à l'eau non plus ça ne fait pas mourir...

j'en entends d'autres dire: "et aprés on se plaind qu'il y ait de la délinquance" et là, je ne rigole plus, je sors les griffes!
bordel de non di diou mais quand va-t'on se rendre compte que c'est la violence qui engendre la violence? quand un parent qui donne une féssée à son gamin en lui criant:"on ne doit pas taper " va-t'il se rendre compte à quel point il est ridicule?
quand encore saura-t'on faire la différence entre laxisme et éducation non violente?

il existe mille façons d'élever son enfant sans violence et d'en faire quelqu'un de bien, de réspectueux, de valeureux... ça prend peut-être plus de temps et plus d'énergie mais quelle récompense de voir sa fille jouer au squarre et répondre à la violence d'un enfant par le dialogue!

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31 août 2007

la disparition des abeilles

voici un article provenant de :  http://www.lesechos.fr/info/energie/4611614.htm qui relate la disparition de plus en plus inquiètante des abeilles... c'est l'avenir de l'homme qui est en jeu et une fois de plus c'est lui aussi qui est en cause!

Les abeilles s'éteignent par milliards depuis quelques mois. Leur disparition pourrait sonner le glas de l'espèce humaine.

C'est une incroyable épidémie, d'une violence et d'une ampleur faramineuse, qui est en train de se propager de ruche en ruche sur la planète. Partie d'un élevage de Floride l'automne dernier, elle a d'abord gagné la plupart des Etats américains, puis le Canada et l'Europe jusqu'à contaminer Taiwan en avril dernier. Partout, le même scénario se répète : par milliards, les abeilles quittent les ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible, pas plus que de squatter pourtant prompt à occuper les habitats abandonnés.

En quelques mois, entre 60 % et 90 % des abeilles se sont ainsi volatilisées aux Etats-Unis où les dernières estimations chiffrent à 1,5 million (sur 2,4 millions de ruches au total) le nombre de colonies qui ont disparu dans 27 Etats. Au Québec, 40 % des ruches sont portées manquantes.

En Allemagne, selon l'association nationale des apiculteurs, le quart des colonies a été décimé avec des pertes jusqu'à 80 % dans certains élevages. Même chose en Suisse, en Italie, au Portugal, en Grèce, en Autriche, en Pologne, en Angleterre où le syndrome a été baptisé « phénomène «Marie-Céleste» », du nom du navire dont l'équipage s'est volatilisé en 1872. En France, où les apiculteurs ont connu de lourdes pertes depuis 1995 (entre 300.000 et 400.000 abeilles chaque année) jusqu'à l'interdiction du pesticide incriminé, le Gaucho, sur les champs de maïs et de tournesol, l'épidémie a également repris de plus belle, avec des pertes allant de 15 % à 95 % selon les cheptels.

« Syndrome d'effondrement »

Légitimement inquiets, les scientifiques ont trouvé un nom à la mesure de ces désertions massives : le « syndrome d'effondrement » - ou « colony collapse disorder ». Ils ont de quoi être préoccupés : 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, ni pollinisation, et pratiquement ni fruits, ni légumes. « Trois quart des cultures qui nourrissent l'humanité en dépendent », résume Bernard Vaissière, spécialiste des pollinisateurs à l'Inra (Institut national de recherche agronomique). Arrivée sur Terre 60 millions d'année avant l'homme, Apis mellifera (l'abeille à miel) est aussi indispensable à son économie qu'à sa survie. Aux Etats-Unis, où 90 plantes alimentaires sont pollinisées par les butineuses, les récoltes qui en dépendent sont évaluées à 14 milliards de dollars.

Faut-il incriminer les pesticides ? Un nouveau microbe ? La multiplication des émissions électromagnétiques perturbant les nanoparticules de magnétite présentes dans l'abdomen des abeilles ? « Plutôt une combinaison de tous ces agents », assure le professeur Joe Cummins de l'université d'Ontario. Dans un communiqué publié cet été par l'institut Isis (Institute of Science in Society), une ONG basée à Londres, connue pour ses positions critiques sur la course au progrès scientifique, il affirme que « des indices suggèrent que des champignons parasites utilisés pour la lutte biologique, et certains pesticides du groupe des néonicotinoïdes, interagissent entre eux et en synergie pour provoquer la destruction des abeilles ». Pour éviter les épandages incontrôlables, les nouvelles générations d'insecticides enrobent les semences pour pénétrer de façon systémique dans toute la plante, jusqu'au pollen que les abeilles rapportent à la ruche, qu'elles empoisonnent. Même à faible concentration, affirme le professeur, l'emploi de ce type de pesticides détruit les défenses immunitaires des abeilles. Par effet de cascade, intoxiquées par le principal principe actif utilisé - l'imidaclopride (dédouané par l'Europe, mais largement contesté outre-Atlantique et en France, il est distribué par Bayer sous différentes marques : Gaucho, Merit, Admire, Confidore, Hachikusan, Premise, Advantage...) -, les butineuses deviendraient vulnérables à l'activité insecticide d'agents pathogènes fongiques pulvérisés en complément sur les cultures.

Butineuses apathiques

Pour preuve, estime le chercheur, des champignons parasites de la famille des Nosema sont présents dans quantités d'essaims en cours d'effondrement où les butineuses, apathiques, ont été retrouvées infectées par une demi-douzaine de virus et de microbes.

La plupart du temps, ces champignons sont incorporés à des pesticides chimiques, pour combattre les criquets (Nosema locustae), certaines teignes (Nosema bombycis) ou la pyrale du maïs (Nosema pyrausta). Mais ils voyagent aussi le long des voies ouvertes par les échanges marchands, à l'image de Nosema ceranae, un parasite porté par les abeilles d'Asie qui a contaminé ses congénères occidentales tuées en quelques jours.

C'est ce que vient de démontrer dans une étude conduite sur l'ADN de plusieurs abeilles l'équipe de recherche de Mariano Higes installée à Guadalajara, une province à l'est de Madrid réputée pour être le berceau de l'industrie du miel espagnol. « Ce parasite est le plus dangereux de la famille, explique-t-il. Il peut résister aussi bien à la chaleur qu'au froid et infecte un essaim en deux mois. Nous pensons que 50 % de nos ruches sont contaminées. » Or l'Espagne, qui compte 2,3 millions de ruches, est le foyer du quart des abeilles domestiques de l'Union européenne.

L'effet de cascade ne s'arrête pas là : il jouerait également entre ces champignons parasites et les biopesticides produits par les plantes génétiquement modifiées, assure le professeur Joe Cummins. Il vient ainsi de démontrer que des larves de pyrale infectées par Nosema pyrausta présentent une sensibilité quarante-cinq fois plus élevée à certaines toxines que les larves saines. « Les autorités chargées de la réglementation ont traité le déclin des abeilles avec une approche étroite et bornée, en ignorant l'évidence selon laquelle les pesticides agissent en synergie avec d'autres éléments dévastateurs », accuse-t-il pour conclure. Il n'est pas seul à sonner le tocsin. Sans interdiction massive des pesticides systémiques, la planète risque d'assister à un autre syndrome d'effondrement, craignent les scientifiques : celui de l'espèce humaine. Il y a cinquante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l'homme : « Si l'abeille disparaissait du globe, avait-il prédit, l'homme n'aurait plus que quatre années à vivre. »

paul molga

31 août 2007

l'école

voilà, nous sommes le 31 août, dans 4 jours ma fille fera sa toute première rentrée et dans 24 jours, je ferais la mienne!

hier matin, ma puce a qui j'ai bien pris soin d'expliquer ce qui va se passer dans les semaines à venir vient me voir et me dit:" t'inquiètes pas maman, si les autres enfants de ton école à toi ils te poussent tu leur dis que c'est interdit de pousser"
rhooooooooo comment résister à ça? comment ne pas fondre? et comment je vais faire pour me passer d'elle pendant ces longues heures?

snif snif snif, la nostalgie me rattrape, l'angoisse me tenaille, la peur se noue et la tristesse se pointe... j'ai rêvé de ça, j'ai travaillé pour ça, j'ai réussi et je suis très heureuse et pressée mais rien n'est jamais simple dans la vie sinon ce serait bien connu!
alors je suis toute joyeuse mais en même temps, je commence à être triste, triste de devoir laisser derrière mois 18 mois de cocooning à la maison, 18 mois de complicité avec ma fille, 18 mois de bonheur à voir mon fils grandir...


Je ne quitte pas pour autant une vie de tout repos car la vie de mère de famille au foyer (ou de desperate housewife pour une certaine qui se reconnaîtra) est bien loin du repos, du farniente, de la vie douce et tranquille... non ce serait même plutôt tout le contraire: les enfants ça pleure, ça crie, ça se chamaille, ça veut être porté au beau milieu de notre douche, ça veut le même gâteau que sa soeur et ça le donne au chien. Un enfant ça mange salement, ça ne range rien derrière lui, ça met son doudou dans le bain à 19h45, ça veut un yaourt pis non finalement c'était pas celui là. Un enfant ça court aussi, ça saute et ça fait ça les jours de migraine, ça veut aller au parc, au toboggan, même si il pleut des cordes voir des poutres...
et puis il n'y a pas que les enfants à la maison, il y a aussi le mari... et un mari ça ne range rien non plus, ça en profite que vous êtes à la maison pour se croire au club med, ça en fait un peu moins chaque mois et ça râle quand vous lui demandez un truc. Un mari, ça ne met pas ses chaussettes dans le bac à linge, ça laisse ses poils dans la douche, ça roule des chaussettes en boule sous le lit, ça bougonne quand on lui demande de prendre le bain aux enfants. Un mari de desperate housewife, ça croit que vous n'êtes pas fatigué, ça croit que lui seul peut se plaindre de sa journée, ça croit que vous passez votre temps à lire, regarder la télé, téléphoner...

bon je m'égare, je disais donc que j'allais regretter de faire autre chose de mes journées............ mais je suis dingue ou quoi?

18 août 2007

l'allaitement

là encore ce sujet fait partie des choses étudiées pendant la formation et je sais d'ores et déjà que je vais l'étudier en première année dans le module de gynécologie obstétrique!

pour cadrer le truc et pour ceux qui n'auraient pas encore compris, je suis une allaitante convaincue depuis le début de ma vie de maman, je suis aussi assez engagée sur ce terrain et notamment en aidant des jeunes maman et des futures mamans à envisager et à vivre sereinement cette période fantastique de la vie de maman!

Une fois n'est pas coutume mon avis sur la question est assez tranché, je sais beaucoup de choses sur le sujet, je sais aussi que la plupart des gens en ont une vision erronée, désuette, totalement entachée par de vieilles croyances ou des on-dit!

Depuis que je suis petite j'ai toujours entendu ma mère raconter qu'elle n'avait pas de lait et que je buvais de l'eau et du sang jusqu'à ce qu'elle tire son lait et s'aperçoive du truc! J'étais alors quasi persuadée de ne jamais pouvoir allaiter d'autant que je n'avais jamais vu personne le faire dans mon entourage... mais mon esprit de contradiction à fait le chemin pour moi: je devais allaiter mes enfants!
finalement j'ai pris le pari de me renseigner avant l'accouchement et ai bien fait, j'ai appris des tonnes de choses qui m'ont servies et ai pu allaiter ma fille 11 mois ainsi que mon fils!

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J'ai trouvé dans l'allaitement des tonnes de choses: une confiance en moi qui s'acquiert avec le temps, une fusion bénéfique entre le bb et la maman, un papa fier, des gens admiratifs pour la plupart (bon ça change passés les 6 mois ;-) )une praticité à toutes épreuves, un bb super serein et rarement malade...
bref je n'y vois que des avantages!

Il n'est pas toujours évident d'aider les femmes sur ce terrain car toutes ont leur propre vécu, leur propre histoire et leurs propres croyances ne la matière alors je fais ce que je peux...avec beaucoup d'envie, de volonté car j'ai une véritable passion à ce sujet, je crois sincèrement que toutes les femmes sont capables d'allaiter sereinement et avec grand plaisir dés l'instant ou elles ont les bonnes explications, les bonnes connaissances et surtout un environnement attentif et prêt à la soutenir!
Évidemment certaines sont beaucoup plus difficiles à aider, quand une maman me dit qu'elle ne veut pas allaiter car elle veut partir en vacances quand le bb aura 3 semaines juste avec le papa et qu'elle ne eut pas se lever la nuit, veut pouvoir faire des grass'mat et continuer à mettre des décolletés avec balconnets... ben j'abdique ;-)
C'est un cliché mais tellement vrai...c'est dingue le nombre de femmes qui ont peur de devenir esclaves de leurs bb, comme si on pouvait le devenir, comme si un bb pouvait être perçu comme une poupée que l'ont sort quand on en a envie et que l'on range quand on veut sortir ou se reposer!
Moi ça me fait bondir mais c'est un autre sujet.
C'est juste le reflet de notre société méga individualiste qui pousse les gens à être seuls, individuels et autonomes.

Et puis il y a les fameux conseils de médecins et autres pédiatres sur le sujet!!!!!!!
je n'ai jamais autant rit qu'en écoutant certains professionnels parler du sujet. Entre la puer à la mat pour ma première qui m'a dit:"vous l'allaitez à la demande ils disent maintenant, donc à la demande toutes les 3 heures!!!!"  le "ben il faut lui donner du vrai lait à votre fille maintenant, elle va avoir 6 mois, le vôtre ne doit plus être assez nourrissant" ou encore le "après 6 mois ça ne sert plus à rien d'allaiter" du généraliste de ma maman ben on est pas aidé quand on veut allaiter....
2évidemment quand on sait qu'un médecin reçoit une formation de 3 heures sur le sujet, ça laisse songeur!

Aprés ça ben on retrouve des mamans qui n'ont plus confiance en elles, qui croient que tous les maux viennent de l'allaitement, qui pensent que si elles bourrent bien le bib de farines leur bb va faire des nuits de rêve, qui "préférent contrôler la quantité de lait bue" et qui finit par regretter amèrement de n'avoir pas su allaiter leur petit!
Vous me direz qu'il n'y a pas mort d'homme mais je peux vous assurer qu'un allaitement raté peut avoir de sérieuses répercussions sur la santé mentale de la maman et sur la santé physique du bb!
Une étude à d'ailleurs montré qu'une très forte majorité des mamans victimes de dépression du post partum n'avaient jamais allaité leur bb ou avaient arrêté très vite...

Mon but n'est pas de convertir tout le monde à l'allaitement long, au maternage intensif etc. mais juste de donner aux mamans les moyens de donner le meilleur à leur bb tout en le vivant bien!
Si on arrêtait de demander la lune à de jeunes mamans: être heureuses d'avoir eu un enfant, perdre tout le poids de la grossesse en 2 mois, recevoir toute la famille dés la naissance, continuer à entretenir sa maison, à préparer des petits plats pour son homme, à emmener bb a des ateliers massage, éveil, à se maquiller et s'habiller comme une dame, à continuer à avoir une vie sociale super épanouissante et tout ça 1 mois après la naissance, il y aurait déjà du progrès!

oui une jeune maman à le droit de rester en pyj toute la journée, oui elle a le droit de faire 2 siestes par jour pour récupérer, oui monsieur peut manger du cassoulet en boîte le soir, oui c'est normal d'être collé à son bb, normal d'avoir envie de lui renifler le cou comme un animal, normal de sortir les crocs dents quand on s'approche de trop prêt, normal de n'avoir pas envie de voir pierre, Paul Jacques et Martin 2 jours après la naissance... normal d'être larguée, de ne pouvoir prendre sa douche qu'a 15 heures, de n'avoir pas le temps de manger, de tomber de fatigue dés les infos términées...

tout ceci personne ne le dit à une femme enceinte, on oublie alors on en parle pas et quand la maman se retrouve la dedans elle se sent incapable, nulle, pas à la hauteur et se dit qu'avec le bib donné toutes les 4 heures ce sera plus facile...

Laissons les mamans vivre leur vie, ne leur en demandons pas trop pour qu'elles puissent donner le meilleur d'elles mêmes à leur bb !

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17 août 2007

l'empathie...

Il me semble que l'empathie fait l'objet d'un cours en IFSI...
C'est une très bonne chose que d'étudier ce genre de choses car ça me parait indispensable dans mon futur métier et dieux sait que tous les professionnels du monde médical ne connaissent pas forcément cela...
A chaque séjour que j'ai fait en hôpital ou clinique il y avait ce médecin, cette infirmière ou cette aide soignante qui ne connaissait même pas la signification de ce mot!

Moi j'aimerai faire preuve d'empathie chaque jour, avec chaque patient... Je sais que c'est utopique, que je suis humaine et que j'aurais moi aussi des coups de moins bien mais c'est tellement important de garder ancré en soi qu'un patient à sa propre histoire, sa propre vie et qu'il ne doit pas être traité comme un numéro, mais une personne à part entière!
tellement important de se dire que même si il est différent de nous, même si il nous agace un peu, même si il est franchement désagréable c'est une personne qui mérite écoute, attention et sympathie!

Je crois que je suis de nature gentille...
je n'aime pas blesser les gens, les rabaisser, les mettre mal à l'aise!
Certaines qui me connaissent par le net vont rigoler là... (vous cachez pas les filles, je vous vois...)
n'empêche que c'est vrai, dans la vraie vie, je n'aime pas blesser les gens, certes je suis directe, franche et j'exprime mes idées mais toujours de manière courtoise et avec un minimum de diplomatie!
pas besoin d'être une tarte sans conviction pour être gentille!

je disais donc que je suis gentille ;-) et que ça va je pense me servir durant ma carrière... parce que mon pire cauchemar c'est d'être cette infirmière aigrie et revêche qui parle à ses patients (surtout les enfants et les petits vieux) comme on parle à un chien et qui se fiche totalement de la dimension humaine du métier... qui ne voit que ses injections, ses transmissions et son chèque à la fin du mois!
Je sais bien que je n'aurais pas le temps de jouer aux dames avec les petits papys ou parler tricot (quand bien même j'aurai des choses à dire à ce sujet...) avec les mamies esseulées, mais je pourrais au moins essayer d'avoir un petit mot gentil pour tous, un sourire et une parole réconfortante!

Je suis certaine qu'on devient ce que l'on veut devenir alors je serai cette infirmière... on a toujours le temps pour un sourire !


J

9 août 2007

la mort aux rats

ma chienne, un labrador de 6 ans adorable est en ce moment même entre la vie et la mort dans une clinique vétérinaire après avoir ingéré de la mort aux rats!

depuis avant hier, elle toussait mais on a d'abord pensé à un petit refroidissement vu le temps pourrit en ce moment et puis elle passait de bonnes nuits, continuait à manger les gâteau de mon fils à la moindre occasion donc on ne s'est pas méfiés.
hier matin, elle toussait toujours et comme je lui ai mis un collier anti-puces, je l'ai mise au garage pour éviter que les éventuelles bestioles ne sautent pas à la maison...
Quand mon mari est allé la rechercher le soir, elle avait du mal à respirer et sa gorge avait quintuplé de volume.

il l'a emmenée directement chez le veto de garde qui lui a d'abord administré un antibiotique, ne sachant pas trop ce que c'était.
Finalement avant de la laisser repartir, elle a demandé si on avait de la mort aux rats chez nous! Nous n'en avons pas mais notre chienne à fugué (ça lui arrive de sauter le portail qui est pourtant bien haut pour aller se balader dans les bois tout proches et elle revient 15 minutes après)
elle a donc pris une goutte de son sang et sortit un appareil capable de calculer le temps de coagulation du sang, car il faut savoir que les principaux composants de la mort aux rats empêchent la coagulation du sang ce qui provoque une hémorragie interne...
alors que le temps de coagulation du sang chez un chine doit être entre 17 et 20 secondes, il était à plus de 100 hier soir pour elle!
Elle l'a donc de suite mise sous perfusion de vitamine K1 (la même qu'on donne aux bb nourris aux sein à la naissance pour éviter les hémorragies justement) et un sédatif car elle était visiblement très anxieuse.

On doit appeler à 10h pour savoir si elle a passé la nuit au quel cas, elle serait en bonne voix de guérison mais elle 'a laissé que peu d'espoir à mon mari puisqu'elle semblait déjà bien atteinte. Si le sang avait atteint les poumons c'était déjà trop tard.

Ma première réaction est la culpabilité!
Elle était sous notre responsabilité et nous aurions du tout faire pour éviter qu'elle ne se sauve... nous n'avons aucune excuse si ce n'est les quelques 1000 euros nécessaires à surélever les murets qui entourent notre maison et changer notre portail qu'elle saute comme un kangourou!
je savais qu'elle restait derrière chez nous dans les bois ou les champs e qu'elle n'est en aucun cas dangereuse alors je ne me suis pas plus battue que ça, je ne pouvais me résoudre à la laisser enfermée à la maison ou la laisser attachée tout le temps alors qu'on a un grand jardin!

Ma deuxième réaction est de la colère!
de la colère contre ceux qui laissent traîner de la mort aux rats comme ça n'importe ou en sachant pertinemment que les animaux domestiques vont en ingurgiter... il n'y a pas que les chiens mais tous les chats qui à la campagne se promènent dehors en permanence... là on ne trouve rien à redire, un chat en liberté c'est normal... oui mais il peut mourir à chaque instant!

Sans parler de l'enfant qui court chercher sa balle et qui est attiré par ces petits bonbons rouges bien appétissants....
comment peut-on avoir si peu de respect pour la vie?
Dire que je n'utilise même pas d'engrais pour mes plantes de peur que ça pollue la terre ou qu'un animal vienne lécher ça!
Dire que je laisse tous les animaux vivre dans mon jardin en prenant garde aux portés d'escargots dans mes parterres de pensées,  à la colonie de fourmis prêt du bac à sable de mes enfants, aux gendarmes prêt de mon séchoir à linge...

je suis donc triste, coupable et en colère mais je sais que je ne peux m'en prendre qu'a moi même, ça m'apprendra à faire confiance à l'homme!

12h00: ma chienne va s'en sortir!!!!!
elle a passé la nuit et a mangé ce matin, elle semble en pleine forme maintenant mais va rester encore jusque ce soir !
Ensuite on va la récupérer et on part en vacances!
le budget va se restreindre car il a été délésté de 395 euros :-/
Dés notre retour je vias faire ce que je m'étais jurée de ne pas faire: acheter un systéme éléctrique pour clotûrer le jardin afin qu'elle ne saute plus au dessus des murets et du portail...
le véto m'a assurée qu'en 2 fois elle ne s'y froterait plus! Je trouve ça barbare mais je ne veux prenre le risque que ça se reproduise!

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